« Quel est le goût d’une œuvre ? Et comment la cuisiner ? Cette question, qui dut tourmenter Rossini en son temps, trouve une réponse savoureuse dans la création de Maguelone Vidal, La Tentation des pieuvres, pour saxophones, violoncelle, électronique, percussions, voix et …batterie de cuisine ! » ©Philharmonie de Paris
Sur le plateau, une table de découpe, des plaques de cuisson, un évier, des tables et des chaises sur lesquelles les spectateur·rice·s s’installent.
Au travail ! Le chef se lance dans sa bourride de petites seiches. Il découpe, émince, rissole, déglace.
Le public est immergé dans la scénographie et dans le son : cuisinier et musiciens œuvrent ensemble sous le regard des convives dont le nez et les oreilles s’ouvrent grand. Musique de la cuisine et cuisine de la musique, tous nos sens se mettent délicieusement en résonance.
Au grand final, il est temps de succomber à la tentation : musiciens et cuisinier s’attablent avec le public et tout le monde ripaille !